Rêverie et réflexion : Quand la beauté du monde nous échappe

Bienvenue dans mon univers,

Entre les pages d’un roman, à travers l’objectif de mon appareil photo et les salles d’exposition, je navigue au cœur des arts et de la culture.

Passionnée par la photographie, amoureuse des mots et curieuse de tout ce qui touche à l’imaginaire et à la création, je partage ici mes inspirations, mes découvertes. 🧸

Chaque article est une trace, un éclat de ce qui m’émeut : une lecture marquante, un paysage figé par l’objectif, un élan de beauté inattendue.

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Pour ce premier post j'ai eu du mal à choisir le sujet mais finalement je vais vous partagez un petit extrait de mon carnet de pensées, une réflexion sur la beauté, l'observation dans un texte poétique.

Ce carnet, comme l'indique son nom, regroupe des fragments de pensées, des choses qui m'ont effleurés, perturbés, chamboulés puis, qui dans un souffle sont reparties dans le brouillard des mélodies incessantes. 

Carnet de pensées Act.1 sc.1 🎀🧸🌈

L'art de percevoir la beauté - L'insensibilité et la quête de sens

J’ai peur.
J’ai peur de devenir insensible, comme tous ces gens. De passer devant des fleurs, ne plus y voir la lumière, la chaleur, la poésie d’un instant.

De ne voir, dans les vêtements balançant au gré du vent, que la corvée — et d’en oublier la beauté.

La lumière, la chaleur, les ombres, la délicatesse.
Une pause, un instant, un détail perdu parmi des milliers, mais qui constitue, durant quelques minutes, quelques secondes, ce que le monde a de plus beau à m’offrir.

Durant ma vie, j’ai toujours été fascinée par l’observation. Observer ce que les gens oublient, me délecter de la simplicité. Oublier le lieu, le moment. Me concentrer.
Voir un lierre grimper toujours plus haut, jusqu’à atteindre, lui aussi, l'apothéose étincelante de la rêverie.
Regarder cet arbre oublié, le soleil traversant son feuillage, les écriteaux abandonnés, les dégradations parsemées d’intentions.

L’insensibilité me perturbe, me démange. Elle me terrifie.
Elle me terrifie parce qu’on joue à une course sans fin. Je cours, et à mesure, elle avance.

Je le vois bien : moi aussi, je commence à oublier.
À oublier de respirer.
Tête baissée, épaules chargées, je m’en vais.

J’avance vers cette répétition chronométrée sans arrêt. Une note, une erreur, un cercle rouge — et je comprends désormais que moi aussi, je m’en vais.

7/10/2024

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Merci d’avoir voyagé avec moi,

entre ombres et lumières,
brisures et révélations.

Puisse votre regard continuer à attraper toutes les beautés du monde,

dans une douce brise soufflant les saisons,
douceur et compassion.

— Téa 🧸

Voici un petit podcast pour (ré)apprendre à s'émerveiller 🪻

et un petit livre extraordinaire sur la patience et la nature sauvage 🫎